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Le Centre associé régional du Céreq
Le Lest est Centre Associé au Céreq pour les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse.
Contacts :
Vanessa di Paola : vanessa.dipaola@univ-amu.fr, Maître de Conférences en Economie à Aix-Marseille Université et Directrice du C.A.R.
Des membres du Lest participent de façon régulière au programme d’activité du centre régional associé : Claire Bidart, Marie-Laure Buisson, Vanessa Di Paola, Martine Gadille, Cathel Kornig, Cathy Krohmer, Philippe Méhaut, Stéphanie Moullet, Aurélie Peyrin, Eric Verdier...
Plusieurs thèses réalisées au laboratoire y contribuent.
Le programme d’activité du Centre associé au Céreq
contribue aux réflexions et travaux conduits par le Céreq sur l’analyse des relations entre la formation et l’emploi. Les recherches et études retenues au titre de son programme d’activité s’inscrivent dans la tradition de recherche du Lest en matière d’analyse du marché du travail.
Le projet scientifique du LEST (pour le contrat pluriannuel en cours (2012-2017) ) portant sur la « recomposition des normes de travail, d’emploi et de compétences » rencontre les orientations à moyen terme du Céreq.
Les contributions du LEST à l’alimentation des orientations à moyen terme du Céreq se déclinent ainsi :
Quelques opérations récentes ou en cours
Stéphanie Moullet et Vanessa di Paola prennent part systématiquement aux différents Groupes d’exploitation des enquêtes Génération.
De nombreux chercheurs du Lest participent également régulièrement aux Journées du Longitudinal qui constituent un collectif de chercheurs au-delà des CAR fortement articulé autour du Céreq et de ses CAR.
En outre, différents projets de recherche sur financement par contrat ont conduit des collectifs de chercheurs du Lest et de chargés d’étude du Céreq à collaborer dans le court, moyen et long terme. Ainsi, dans la continuité de l’ANR Bipaje, des collaborations continuent d’exister entre Vanessa di Paola et Virginie Mora sur la question du processus d’insertion.
Un projet avec à la fois un financement du Gis Institut du Genre et un autre de l’APEC a également été mis en place autour de la question de l’accès des jeunes femmes au statut cadre dans une optique de comparaison européenne. Ce projet a pour ambition de donner lieu au dépôt d’un projet ANR fin 2015.
Opérations terminées
Réalisé en collaboration avec l’ORM (Observatoire Régional des Métiers), sous la responsabilité de A. Lamanthe. Ce projet part de la question suivante : en quoi et comment les qualifications des personnes participent au développement économique d’un territoire ? Dans un premier temps, il vise à repérer l’ensemble des processus qui concourent à la production des compétences professionnelles de la population active d’un territoire, qu’il s’agisse des dispositifs formalisés de formation (formation initiale et continue...) ou de mécanismes plus diffus relevant de logiques d’accumulation de savoirs d’expérience (mobilité professionnelle, transmission familiale ou communautaire...). Dans un second temps, il s’agira de repérer comment ces compétences sont mobilisées collectivement dans une dynamique économique locale. Trois territoires différenciés sont étudiés : Grand Avignon, Pays d’Aubagne, Briançonnais. Pour l’ORM, ce projet réalisé à titre exploratoire s’inscrit dans une volonté de renouvellement de ses outils d’observation territoriale.
Contact : Annie Lamanthe
L’objectif de cette recherche est de mieux connaître les liens entre le développement des "nouvelles technologies énergétiques et environnementales" (NTEE) et la transformation des qualifications des salariés du bâtiment. Elle contribue à éclairer le contexte de la mise en place du "Grenelle de l’environnement" (GE), en trois volets. Le premier insiste sur la place centrale qu’occupe, chez les salariés de chantier, la formation sur le tas pour acquérir des compétences liées aux NTEE. Or, dans de nombreuses entreprises, PME et "majors" du BTP, cette solution présente des limites, du fait du niveau élevé de qualité et/ou de technicité qu’exigent ces technologies. En outre, les conditions d’emploi propres au bâtiment tendent à faire passer au second plan l’acquisition de savoirs -favorables à la performance énergétique. Pourtant, de nombreux employeurs reconnaissent la nécessaire élévation du niveau des savoirs formels. Le volet suivant explore les interactions entre technologies, organisations et qualifications. Les groupements d’entreprises, la coopération inter-entreprises autour de projets innovants sont des initiatives encore isolées, mais amenées à se diffuser. Le développement récent des opérations de conception/construction dans les grandes entreprises du BTP permet à ces dernières d’être davantage force de proposition. Mais l’innovation organisationnelle est peu développée, du fait des faibles liens de coopération entre acteurs, qu’il s’agisse des rapports entre donneurs d’ordre et sous-traitants, ou du difficile dialogue entre maîtres d’ouvrage, architectes et bureaux d’études. La coopération entre ces différents acteurs dépend de leur accord autour de "grandeurs" communes. Le troisième volet s’intéresse aux tensions autour de la dynamique des emplois et des métiers liée aux NTEE, soulignant que les entreprises reconnaissent encore peu les transformations que ces technologies induisent sur les qualifications des salariés.
Contact : Hubert Amarillo, Martine Gadille
Le contexte dans lequel se prennent les décisions de formation continue a été peu pris en compte dans les travaux sur ce thème, en dehors des dimensions classiques que sont le secteur d’activité et la taille de l’entreprise. On se propose de prendre mieux en compte les contextes organisationnels. Sur ce plan, deux dimensions sont particulièrement importantes. D’une part, dès lors que l’accès à la formation continue est sélectif et différencié selon les types de formation, une évaluation de ses effets doit y être conditionnée. D’autre part, l’évaluation de ces effets doit tenir compte du fait que les actions de formation sont toujours orientées par une logique particulière et qu’elles prennent sens au plan individuel dans un itinéraire professionnel, et pour l’entreprise, dans la recherche d’une plus grande efficacité productive. L’approche organisationnelle de la formation permet de sortir d’un cadre de relation bilatérale entre salarié et employeur pour concevoir de façon plus globale l’existence de la formation continue, ses attendus et ses effets. Elle permet d’enrichir les paramètres qui vont intervenir dans la décision de formation. La question de la répartition du financement doit être reconsidérée : la participation financière de l’entreprise s’opère le plus souvent dans un cadre collectif et par rapport à des besoins qui tiennent au moins autant à l’organisation du travail, à la technologie de production, au maintien de la compétitivité... qu’aux caractéristiques des salariés (âge, ancienneté, formation initiale...). Le couplage entre l’enquête sur les individus et celle sur les entreprises (DIFES) peut permettre d’insérer les logiques formatives dans des cheminements professionnels (mobilités et salaires) dont les fondements sont largement fonction des politiques des firmes. Il sera possible de confronter les regards entre le salarié et l’entreprise où il travaille.
Le dispositif Tandem a été initié à la rentrée 2006 par le Rectorat d’Aix-Marseille, dans le cadre de l’opération « 100 000 étudiants pour 100 000 élèves » lancé par le Ministère de l’Education Nationale. Le dispositif a été poursuivi au cours des années 2007 et 2008 dans l’académie, visant environ 200 binômes annuels et une vingtaine d’établissements. Il consiste dans un tutorat pérenne entre un étudiant et un élève de collège ou de lycée issu de quartiers en difficulté ou de zones d’éducation prioritaires. L’objectif de cette opération vise, pour les élèves, à rendre positif le sens de l’école et de la réussite scolaire, à développer l’ambition scolaire et professionnelle, et à permettre à certains de se projeter dans la poursuite d’études supérieures. Pour les étudiants, cet engagement bénévole constitue une expérience valorisée dans le cursus universitaire (bonification de points ou crédits d’enseignement). Ce dispositif a été retenu dans le cadre des expérimentations du Haut commissariat à la jeunesse. Le Lest, déjà impliqué dans le suivi du dispositif en la personne de S. Landrier, en assurera l’évaluation. Le protocole d’observation se base sur plusieurs outils complémentaires : suivi du parcours scolaire des élèves ayant bénéficié du dispositif (+ suivi d’une population témoin) ; questionnaire auprès des élèves, étudiants tuteurs, parents et professeurs ; recension des sorties effectuées par les tandems ; entretiens complémentaires. 200 élèves par an devraient être concernés.
Cette recherche vise à identifier les transformations dans le mode de gestion, de qualification et de formation des techniciens dans l’aéronautique. Ces transformations sont étudiées en étroite relation avec les évolutions de la division du travail entre DO et sous-traitant dans une architecture modulaire qui s’étend dans le cadre des implantations d’usines de montages dans les pays clients. Cette division du travail implique une concentration plus importante des profils de techniciens de service (contrôle, qualité, gestion de base de donnée, ...) que des profils de techniciens d’ateliers pur. Ces transformations sont analysées à partir d’une étude de cas qui représente un archétype de la construction sociétale de la qualification marquée par une forte stratification des statuts avec une mobilité ascendante par l’acquisition de diplôme en formation continue qui reste faible. La formation reste un outils de mobilisation et/ou de récompense des salariés selon les critères discrétionnaires de la hiérarchie plus qu’une volonté de validation et consolidation des acquis par l’expérience qui permettent, cependant, dans de nombreux cas, d’endosser des responsabilités et risques initialement dédiés aux ingénieurs et cadres.
Contact : Martine Gadille
Interventions auprès des institutions en charge de la formation et de l’emploi en région
Les activités du Centre régional comportent un volet de contribution à la réflexion des institutions en charge de la formation et de l’emploi en région, qui trouve sa réalisation concrète selon des modalités diversifiées : participation à des groupes de travail, interventions ponctuelles, formation, appui méthodologique, organisations de manifestations ...
Collaborations en cours
** Avec l’ORM ** :
Le Lest assure la présidence de son conseil scientifique.
Organisation de la 4e journée d’échanges et de réflexion d’Istres avec l’ORM et la DRINSEE sur le thème « Comprendre les mobilités pour sécuriser les parcours professionnels » (26 mars 2009). Cette manifestation a pour vocation de présenter les résultats d’études réalisées sur la région auprès des acteurs concernés par le thème et de les mettre en débat.
Participation à la plate-forme d’experts de l’Atelier Mutations et Qualifications
Contact : Annie Lamanthe
** Avec le Rectorat d’Aix-Marseille ** :
Evaluation du dispositif Tandem
Etudes des mobilités inter-universitaires dans l’académie d’Aix-Marseille
Partenariats
Le Centre associé entretient des relations permanentes avec des organismes régionaux :
La Direction régionale de l’INSEE et le CRIES