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Atelier " Réseaux " : Comment le réseau rend-il visible ? Le cas de Wikipédia 30 juin 2017

vendredi 16 juin 2017, par Rédaction LEST

L’atelier "Réseaux" du LEST a vocation à favoriser l’échange, le débat, l’apprentissage et le partage d’informations sur les analyses de réseaux. Les séances sont organisées autour d’une présentation de travaux en cours. Cet atelier invite également ponctuellement des chercheurs spécialisés de toutes disciplines, dans une formule qui privilégie également la réflexion commune et interdisciplinaire sur des données de recherches en cours

Prochaine séance de l’Atelier Réseaux du LEST :
Léo Joubert, doctorant en sociologie (LEST-AMU), nous présentera son travail : " Comment le réseau rend-il visible ? Le cas de Wikipédia "

Elle aura lieu le vendredi 30 juin de 10h à 13h, dans la salle de la bibliothèque du LEST.

Programme 2017

  • lundi 16 janvier, 10h-13h, LEST :
    Atelier « Violence Ethnique et Participation aux Activités Communautaires en Indonésie », animé par Christophe Muller (économie, Professeur AMU, Aix-Marseille School of Economics et Greqam).
  • mardi 17 janvier, 14h-17h, IMeRA :
    Séminaire interdisciplinaire dans le cadre du collège doctoral en partenariat avec l’IMeRA : Réseaux sociaux en ligne (Camille Roth, sciences sociales computationnelles, Medialab Science Po Paris et Centre Marc Bloch Berlin)
  • mardi 31 janvier, 14h-17h, IMeRA :
    Séminaire interdisciplinaire dans le cadre du collège doctoral en partenariat avec l’IMeRA : Analyse économique et réseaux sociaux (Yann Bramoullé, économie, CNRS, Aix-Marseille School of Economics et Greqam)
  • mardi 7 mars, 14h-17h, IMeRA :
    Séminaire interdisciplinaire dans le cadre du collège doctoral en partenariat avec l’IMeRA : Data-driven models of human behaviour - individuals, groups, and crowds (Màrton Karsai, computer science, ENS Lyon/INRIA) Conférence en anglais.
  • lundi 20 mars, 14h-17h, IMeRA :
    Atelier « Présentation critique et démonstration de logiciels graphiques pour les réseaux », animé par Laurent Beauguitte, CNRS, IDEES Rouen.
  • mardi 21 mars, 14h-17h, IMeRA :
    Séminaire interdisciplinaire dans le cadre du collège doctoral en partenariat avec l’IMeRA : L’étude géographique des réseaux : réseaux techniques et modélisations des flux (Laurent Beauguitte, géographie, CNRS, IDEES Rouen)
  • mardi 9 mai 2017, 10h-17h, IMeRA :
    Table ronde interdisciplinaire dans le cadre du collège doctoral en partenariat avec l’IMeRA : Analyse des réseaux et interdisciplinarité : quels points de convergence, quels obstacles ? Avec Pierre Livet (philosophie) et l’ensemble des intervenants au séminaire interdisciplinaire.
    Invités & Programme en fin de page.
  • mercredi 14 juin, 14h-17h, LEST :
    Facebook comme méthode de récoltes de données sociologiques ou de réseaux. Comment s’y repérer et traiter les données ? (Clément Laverdet, doctorant en psychologie, CHROME-AMU)
  • vendredi 30 juin, 10h-13h, LEST :
    Comment le réseau rend-il visible ? Le cas de Wikipédia. (Léo Joubert, doctorant en sociologie, LEST-AMU)

Table ronde du 9 mai 2017

L’analyse de réseaux se montre particulièrement transdisciplinaire. A la suite de journées d’études et d’un séminaire doctoral qui a réuni des chercheurs et enseignants de différentes disciplines (sociologie, physique, sciences computationnelles, économie, et géographie), nous proposons une table ronde pour mettre en perspective les apports respectifs, les spécificités, les points communs et les divergences entre ces disciplines dans l’évolution des analyses de réseaux.

Discutant : Pierre Livet, philosophie, Aix-Marseille Université

Avec :

  • Alain Barrat, physique, Centre de Physique Théorique, Aix-Marseille Université, CNRS
  • Laurent Beauguitte, géographie, CNRS, IDEES Rouen
  • Claire Bidart, Sociologie, LEST, Aix-Marseille Université, CNRS
  • Yann Bramoullé, économie, Aix-Marseille School of Economics et Greqam
  • Màrton Karsai, physique et computer science, ENS Lyon/INRIA.
  • Camille Roth, sociologie et sciences sociales computationnelles, Medialab Science Po Paris

Depuis ses débuts l’analyse de réseaux a tissé des ponts entre sciences exactes et sciences sociales, de Jacob Moreno (psychiatrie), John Barnes (anthropologie) à Harrison White (physique et sociologie).
Aujourd’hui, un important corpus d’indicateurs et de mesures forme un socle commun qui permet de parler (pour une part) le même langage. De façon générale, les réseaux sont des systèmes formés d’entités et de liens entre elles. A partir d’une ontologie assez simple, les effets de structure que l’on peut dégager (densité, clusters, triades, formes de centralité, trous structuraux, modularité, voisinages, courbes de distribution…) sont partagés par toutes les disciplines. Ils sont étudiés au regard d’enjeux descriptifs assez comparables : identification de processus de diffusion, d’influence, de sélection, détection de communautés, équivalence structurale, formes d’efficacité, risques, segmentations, inégalités, capital social, dynamiques, séquençage… Leurs interprétations relèvent davantage des questionnements disciplinaires, mais montrent pourtant des convergences non négligeables, ouvrant la voie à davantage de rapprochements encore sans doute. Les lectures, transferts et emprunts croisés sont aussi (un peu) plus fréquents que pour d’autres objets de recherche.
Mais d’autres clivages existent, sans qu’ils soient forcément liés à la discipline : les types de données (réseaux personnels, réseaux complets, chaînes relationnelles, big data, simulations…), les types d’entités (individus, organisations, objets, lieux, mentions, contacts…), les types de liens étudiés (parenté, amitié, interaction, connexion sur une plateforme, co-présence, co-citation…), les méthodes d’analyse (statistique, modélisation, analyse qualitative, mixed methods, inférences, comparaisons…), mais peut-être aussi des questionnements plus fondamentaux, ainsi que la place donnée aux analyses de réseaux dans chaque discipline… peuvent cloisonner ces travaux.
Sans se limiter à des enjeux méthodologiques, nous chercherons à pointer les rapprochements possibles et les obstacles en termes d’hypothèses, d’interprétations, mais peut-être aussi en termes de démarche scientifique et épistémologique.

Comment les analyses de réseaux ont-elles émergé dans chaque discipline, dans quelle configuration, face à quels enjeux ? Quels sont leurs défis actuels ? Les travaux issus de ces disciplines peuvent-ils se rapprocher encore (ou pas) concernant l’analyse des réseaux ? Quels sont les points d’ancrage, les différences irréductibles, les ponts à construire ? Comment profiter du regard de l’autre ? Peut-on dégager quelques lois (en sciences exactes) ou régularités (en sciences sociales) susceptibles de converger ? Comment aujourd’hui travailler les articulations entre sciences exactes et sciences sociales dans cette optique ?

Cette table ronde s’inscrit dans la poursuite du séminaire doctoral interdisciplinaire (Collège doctoral AMU) « Analyse des réseaux et applications : approche interdisciplinaire »

Programme :

10h30  : Accueil, café
10h50  : Introduction par Pierre Livet (philosophie)
11h  : Claire Bidart (sociologie)
11h30  : Alain Barrat (physique)
12h  : Yann Bramoullé (économie)

(12h30-14h pause déjeuner)

14h  : Laurent Beauguitte (géographie)
14h30  : Camille Roth (computer science et sociologie)
15h  : Marton Karsai (computer science et data science)

(15h30 -16h pause)

16h-17h : Table ronde introduite et animée par Pierre Livet, discussion générale

Entrée libre

Un atelier coordonné par Claire Bidart.